Guillaume-André MORINET vit et travaille en Ile de France. Attiré très tôt par la peinture, il a reçu une formation artistique complète à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux Art de Paris. Il a ensuite approfondi ses recherches à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris.
Le travail abstrait de Guillaume André MORINET est à la croisée d’une expérimentation du geste spontané et d’une interrogation sur la matérialité du support. Il s’intéresse à l’informel et à la dynamique des traces, laissées par ses gestes. Son objectif est de préserver l’apparition de formes qui se produisent durant ses séances de travail.
Son trait vif, incisif, n’accepte aucun repentir. Ce qu’il cherche, c’est un tracé juste affirmant l’énergie du moment. Un peu comme des calligraphies imaginaires où les pleins et les déliés font vibrer la surface.
Chaque série renvoie par son motif à une étape essentielle de son travail : les Crashs, les Dialogues, les Altercations, les Faits et gestes, les Respirations, les Compressions, les Croisements…
Chacune de ces étapes pousse le peintre à expérimenter des dispositifs et des approches différentes : peindre à l’envers, découper pour recomposer, coller et superposer, arracher pour révéler les strates…. Sa préférence reste le papier qu’il peut maroufler ou suspendre. La fragilité de ce support lui permet de garder une grande liberté de composition indispensable à son travail.
L’impression finale résulte d’une confrontation entre impulsion et recherche d’un équilibre. Chaque tableau donne à voir la solution qui s’est imposée, et qui maintenant, tout en libérant son énergie produit un nouvel équilibre.
La complexité des peintures de Guillaume André MORINET entraine le regard du spectateur à l’intérieur des œuvres comme dans un labyrinthe. Il s’y prend au jeu et s’y laisse entrainer.
Dans le début de sa carrière Guillaume André Morinet consacre son art au figuratif. Cette période se distingue par l’usage de couleurs vives, la présence du corps dans ses représentations, et une conception de l’espace très originale. L’artiste travaille en séries..
LA VILLE
Sujet récurrent dans les tableaux de Guillaume André Morinet, la ville donne à voir des scènes de vie quotidienne pouvant paraître banales : une sortie d’école, l’intérieur d’un autobus, des immeubles et des conduits de cheminée…
Le contexte pictural de ses œuvres passe d’une vision coutumière à quelque chose d’inhabituel et de surprenant. Les repères spatio-temporels couramment usités en peinture sont remis en question par le peintre, qui fait cohabiter des personnages, des espaces et des lieux qui, à l’origine, n’ont rien à faire ensemble : un bébé et sa mère survolent une terrasse de café, un carrelage de salle de bain se substitue au bleu du ciel, etc.
Jouer de l’inconciliable, de l’étrangeté, de l’insolite et de l’inusité est le langage courant de Guillaume André Morinet. C’est une mise en abyme. L’artiste révolutionne le concept de l’espace en peinture à la façon d’un film dans un film, et ça, dès 1970. Il cumule les points de vue, crée du désordre avant de retomber sur ses pieds. Guillaume André Morinet est un avant-gardiste. Sa peinture est expérimentale.
Dans ce contexte singulier, il serait légitime de s’interroger sur le pourquoi et le comment il en est arrivé là ? Et les éléments de réponses sont les suivants : il est incontestable que le courant artistique des années 68 intitulé « La Figuration narrative » y a joué un grand rôle. Citons pour exemple les œuvres de Jacques Monory ou encore de Gérard Fromager, Peter Klasen ou Valerio Adami.
Les œuvres proposées par Guillaume André Morinet racontent, rapportent des événements sans que l’on sache s’ils relèvent de faits réels ou de fictions.
LES EMPRUNTS
La représentation de la femme dans l’art lui a inspiré un travail en sérigraphie numérique. Pour ce travail, il emprunte des fragments de tableaux qu’il a photographié durant ses visites dans les musées Européens. Ce sont donc des « Emprunts » que l’artiste s’approprie, comme pourrait le faire un musicien qui sample des morceaux de musique pour composer. Il s’inspire des tableaux de Rembrandt, Titien, Bougereau, Chassériau, Delacroix, Schiller… Série limitée et numérotée, en impression Fine Art.
LES TITANS
L’intérêt de Guillaume André Morinet pour la représentation des titans remonte à son enfance. Il habitait dans le quartier du lycée Henri IV où il a fait ses études, et à proximité de l’église Saint-Etienne-du-Mont, où se trouve un titan en bois sculpté. Cette figure mythologique grecque l’ayant beaucoup impressionnée, il a apporté une continuité à son souvenir en peignant des géants.
Son style figuratif prend alors une forme plus sculpturale et onirique. Une série de grands formats (100Figures), représente « Atlas le Titan » qui porte la terre sur ses épaules. L’artiste traite ce thème à partir des moyens plastiques modernes qui le passionnent : la peinture à l’huile au couteau, le pastel gras, l’acrylique et le collage d’éléments préparés. Le motif est représenté sur un papier épais, qui sera marouflé ensuite sur toile.
Notons que l’occupation de l’espace de la toile évoque elle-même le thème du gigantisme. L’espace est saturé, comblé par le personnage titanesque, ce qui n’est pas sans rappeler certaines œuvres de Jean-Charles Blais ou Gérard Garouste.
LES BACCHANALES
Une nouvelle période s’offre à l’artiste avec une reprise du thème des bacchanales, et de la fête, traités maintes fois par des artistes de renom comme Nicolas Poussin au XVII siècle. A l’instar de ce dernier, Guillaume André Morinet aborde une nouvelle manière de peindre, plus théâtrale, fondée sur la mise en scène des sentiments amoureux.
Mais pour l’aborder, le peintre choisit un nouveau médium : le carton. Cette matière première se prête volontiers à la peinture acrylique et au découpage. La représentation figurative, de cette période, offre autant de sensualité que la découpe du carton. Matière à la fois solide, friable, cassante et perméable à la peinture, à la couleur.
L’appropriation des tableaux de Nicolas Poussin, « Bacchanale devant un terme de Pan » et « Le Triomphe de Pan » par l’artiste prend une tournure très personnelle. Nicolas Poussin mettait en scène ses personnages de cire dans de petits décors pour mieux les représenter ensuite en peinture, alors que Guillaume André Morinet s’applique à loger ses personnages dans l’épaisseur du châssis.
L’artiste crée un nouveau dispositif scénique et le met en place en rassemblant les éléments figuratifs à la façon d’un puzzle dans un espace très limité. C’est une mise en scène, avec un premier plan et un arrière-plan, la scène et le décor, qui lui permet de voir « à travers ». Il appelle cela ses Théâtres.
La contrainte technique d’une peinture en relief suppose de la part de l’artiste une approche sensible, et mesurée de la scène envisagée, pour chacun des 5 tableaux de cette série. C’est aussi un retour à la mythologie comme l’était les Titans.
COLLABORATIONS
>Pour l’association Les Amis du paysage Français, je me suis occupé du contact presses et la mise en forme du dossier de présentation de l’exposition sur l’Art Aborigène à l’Orangerie de MEUDON. Du 22 septembre au 15 octobre 2023 en présence de l’Ambassadeur d’Australie Son excellence Gillian Bird.
https://paysagefrancais.fr/actualite/exposition-empreintes-du-bush-collection-dart-aborigene-fhbd/
>Le Salon de l’École Française de Versailles, vient de refaire son site internet . Je me suis occupé du suivi et de la mise en forme de ce nouveau site, très réussi. https://salonecolefrancaise.com
>Membre du CA du Salon national des Beaux Art, SNBA, de 2018 à 2021
SÉLECTION EXPOSITIONS COLLECTIVES
2023
>Le Salon « ArTalents » du 8 avril au 14 mai 2023 à GUYANCOURT 78. Le jury a sélectionné deux grandes toiles, 150 x 150, Dialogue-1 et Dialogue-2.
>ARTBOX.PROJETS Zurich 5.0, du 6 au 10 septembre 2023, Présentation de ma toile Réplique-5, 150×150, dans la grande gare de Zurich en Suisse.
>Salon SVAIF (Salon des artistes de l’Ile de France) à VERSAILLES 78, au Carré à la Farine du 19 septembre au 1 octobre.
>Salon de l’École Française de Versailles. Du 12 au 17 décembre 2023 au Carré à la Farine où j’aurai le plaisir de montrer plusieurs toiles.
2021
>Admit à la Fondation TAYLOR, à Paris (sur dossier).
> Expose ses œuvres sur les sites de vente en ligne SAATCHI ART et Artmajeur.
> Exposition CLAMATICA By… au Centre d’Arts Plastiques Albert Chanot. Création collective de la typo de la Mairie de Clamart, organisé par Thibaut Robin
2018
> Salon d’Automne, Grand Palais des Champs Élysées, Section Synthèse, Paris
2017
> The National Art Center de TOKYO, exposition de l’Art Actuel en France, organisé par Japan International Artists Sociéty, TOKYO
> Salon Société Nationale des Beaux Arts, SNBA, Carrousel du Louvre, Paris
2016
> Salon d’Automne, Grand Palais des Champs Elysées, Section Synthèse, Paris.
> Salon Société Nationale des Beaux Arts, SNBA, Carrousel du Louvre, Paris
2015
> Médaille d’Argent, en peinture ( pour l’oeuvre Dialogue 4) au Salon de la Société Nationale des Beaux Arts, SNBA, Carrousel du Louvre.
> Salon d’Automne, Grand Palais des Champs Élysées, Section Synthèse, Paris
> Exposition d’Hiver, Centre Albert-Chanot, Clamart (92140)
2014
> MADE IN CLAMART, Centre Albert-Chanot, Commissaire Anne VIGNAL, Clamart (92140)
2013
> Salon Esprit Design, Rennes (35)
2009
> Vibrations en Noir et Blanc Société des Beaux Arts de Clamart
2008
> Salon d’Automne, Grand Palais des Champs Élysées, Paris
2002
>Salon de Montrouge des Jeunes Créateurs. Exposition de TITAN 3 et 4. Montrouge 92
SÉLECTION EXPOSITIONS PERSONNELLES
2015
> Centre Culturel Arménien, exposition de 25 toiles durant 4 semaines au 5 avenue Reille, Paris 75014
> SANOFI AVANTIS, exposition dans leur locaux en décembre. Montrouge 92.
2013
> Salon PUMA, exposition dans leur locaux en Juin. Boulogne Billancourt 92
2005
> Salon d’Honneur de Nelson Babylone. Exposition dans leur locaux de décembre à février. Boulogne Billancourt 92.
2001
> Centre culturel Coréen. Exposition durant trois semaines. Paris, 75016.
FILMOGRAPHIE – ART VIDÉO
Durant ses études à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, Guillaume MORINET découvre les outils vidéo nouvellement installé dans l’école. C’est sa première confrontation avec ce media. Il découvre aussi l’Art Vidéo Américain et ses percusseurs : Nam June Paik, Bill Viola, Seina et Woody Vasulka, Ed Emshwiller…. Mais aussi le cinéma du réel et le cinéma expérimental.
1992 > «EXASPÉRATIONS» Vidéo expérimentale de dispositifs scéniques, en collaboration avec Anne-Marie Duguet Directrice du Centre de Recherche d’Esthétique du Cinéma et des Arts audiovisuels (CRECA)
1993 > « UP TO DANCE » Vidéo-danse, chorégraphie Karine Saporta. Production ENSBA.
1994 > « PRIMA NATURA» Vidéo Art. Autoportrait surréaliste de l’artiste. Exploration des procédés d’incrustation d’images pour souligner la trame, le grain et la texture en vidéo. Ce film a été sélectionné par Robert Cahen, INA.
FORMATION
>Guillaume-André Morinet est né à Boulogne Billancourt, il vit et travaille à Clamart (92) dans son atelier.
>Attiré très tôt par la peinture, il a reçu une formation artistique très complète à l’École Nationale Supérieure des Beaux Art de Paris (ENSBA). Il a ensuite approfondi ses recherches à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris (ENSAD).
PUBLICATION
2020
> « MONOGRAPHIE, le Mouvement », présentation des peintures de Guillaume-André Morinet, 88 pages, Les éditions de la Craie Bleue.
2012
> « Pour passer de l’autre côté du miroir », Fernand Fournier, Art contemporain, Paris
LIENS
-Salon de l’École Française de Versailles : https://salonecolefrancaise.com
-Fernand Fournier – site internet : http://fernand.fournier.free.fr/
-Salon d’Automne : https://salon-automne.com/fr
-Salon Salon National des Beaux Arts, SNBA : http://www.salondesbeauxarts.com
-Fondation Taylor : https://www.taylor.fr/