VENTE EN LIGNE
Ce qui se prépare en ce moment c’est une vente en ligne de dessins et d’oeuvres à des prix tout à fait abordables. Car cette année, offrir un dessin original ou une oeuvre d’art est un cadeau rare, marquant un investissement diff érent qu’un simple achat.
Pour la personne qui le reçoit, c’est un objet particulier, qui ne sera jamais oublié. Il est important aujourd’hui de faire vivre nos passions, les siennes mais aussi celles des autres, c’est un enrichissement mutuel.
Bref voici une quinzaine d’oeuvres à 100 €. Certaines sont déjà encadrées et d’autres pourront l’être selon votre demande.
Mes Balades
L’art est à tous et nous devrions nous en rassasier plus que des medias ou des réseaux, car il amplifie nos émotions et nos sentiments.
Rien de mieux que de se retrouver devant une sculpture, un chapiteau roman ou des oeuvres exposées dans un musée.
Rien ne me plaît plus que de me promener le nez au vent, en me laissant guider par mes intuitions dans une ville de province, une capitale, un village ou dans une belle forêt.
Alors voici un retour sur les expositions que j’ai visitées et sur les balades que j’ai faites récemment.
Pourquoi aller voir l’exposition de Gérard Garouste
Centre Georges Pompidou, jusqu’au 6 janvier 2023
Le centre Georges Pompidou propose une rétrospective des peintures de Gérard Garouste. C’est l’occasion de montrer au grand public l’importance et la virtuosité de ce peintre français.
Humour, irrespect, énigmes inquiétantes, sont les qualificatifs que l’on peut donner à sa peinture. Tout semble étrange dans son univers et les scènes figuratives représentées peuvent paraitre décousues ou plutôt intrigantes. Car une logique narrative soutient ses toiles, une parole est cachée et le peintre nous livre son interprétation sans cher- cher à nous convaincre. Il ne s’agit pas de deviner ce qui est caché, mais de ressentir la vitalité, le questionnement et le plaisir de cette peinture. Car Gérard Garouste, plasticien virtuose sait rassembler les éléments épars de son propos sur des fonds magnifiques et jouer du flou et du net comme peu de peintres.
La cohérence des œuvres n’est pas la représentation, ni une logique spatiale mais la liberté d’interprétation des figures et le mélange des points de vue. Ainsi dans
l’installation de toiles peintes, « La Dive Bacbuc » le spectateur est invité à regarder par le trou de la serrure. Une sorte de cirque autour duquel on doit tourner pour regarder l’intérieur inaccessible où sont représenter des personnages issus des textes de Rabelais. Un vrai divertissement pour le spectateur.
Le seul petit bémol, c’est au Conservateur qu’on le doit, car il a voulu mettre trop de toiles, les deux dernières salles sont de trop et surtout notre regard est épuisé, ar- rivé à ce stade de la visite. Il aurait été préférable de supprimer certaines salles moins intéressantes et de garder en dernier, uniquement le grand triptyque (Le Banquet), tableaux déjà exposé chez Templon.
Paris et Eva Jospin
De la rue du Bac au Musée de la Chasse et de la Na- ture.
Le Passage entre le 83 de la rue du Bac et le Bou- levard Raspail se nomme modestement le BEAU- PASSAGE. A part les commerces, cafés et restau- rants de tous genres, il y a un élément féérique, la forêt en carton réalisée par Eva Jospsin. Posée le long d’un mur de 28m, sur 3,5m de haut, l’œuvre est impressionnante. Les thèmes de la forêt et du paysage inspirent tout le travail de cette artiste au parcours soutenu.
Ce qui est fascinant c’est l’utilisation qu’elle fait du carton ondulé. Elle le colle en plusieurs strates et le découpe pour sculpter des arbres, des feuilles et plus encore la lisière de la forêt. Une sorte de broderie en carton, qui nous ramène aux origines du support puisque le carton c’est du papier et donc du bois.
Pour continuer la découverte du travail de cette artiste il faut aller au Musée de la Chasse et de la Nature, au 62, rue des Archives dans le Troisième arrondissement. Vous pourrez voir l’exposition « Galleria » ou d’autres forêts en carton sont présentées.
Le Musée de Eugène Delacroix
6 rue de Fürstenberg, Paris 75006
C’est un lieu magnifique et caché dans l’arrière-cour d’un immeuble bourgeois. Un lieu habité par la présence du peintre Eugène DELACROIX, un lieu agré- able où l’on sent que des moments se sont transformés en œuvres d’art.
Par contre la scénographie du musée est minimale. Il était sur l’affiche, question de couleurs ce qui m’a attiré. Mais sur place rien de tel, très peu de documents de Eugène Delacroix. Pas d’information sur les œuvres qui ont été peintes ici, rien sur les pratiques et sur les séances de travail de pose qui ont eu lieu dans cet atelier.
Où est la couleur dans cette exposition, sûrement pas dans la présentation de quelques photos dans une petite salle, qui n’ont rien à voir avec Eugène Dela- croix. J’aurais préféré plus de dessins et de documents sur l’usage des couleurs que pratiquait l’artiste.
Cela reste une très belle visite et surtout un endroit serein à Paris avec son jardin qui entoure l’atelier.
Au passage je vous conseille de faire une visite à l’église Saint Germain des Prés, qui est juste à côté. Elle vient d’être repeinte à l’intérieur et c’est une réussite.
Et voilà pour cette première Newsletter
Merci de me faire un retour pour savoir ce qui vous a intéressé. Vous pouvez aussi poser des questions sur mon travail. Je répondrai avec plaisir.
A bientôt sur la prochaine Newsletter
Guillaume-André MORINET
Mail : contact@guillaumemorinet.fr